PAYSAGES | LANDSCAPES

Cette série explore sous une forme inédite les propriétés plastiques de deux des matériaux utilisés dans le cycle sur le corps : la colle et la peinture. Elle se compose de deux ensembles. Le premier est formé de plusieurs petits formats créés en 2018 : Canyon, Paysage de guerre 1, Paysage de guerre 2. Le second est organisé autour de deux grandes œuvres : Sans titre (2017) et Marais (2018).

Pour ce projet, Héloïse Foraison a emprunté à l’architecture, une discipline qu’elle connaît bien, la façon de penser l’environnement et de représenter un territoire donné : « En école d’architecture, on nous apprend à représenter ce qui n’est pas visible et à faire des coupes dans le sol. J’ai eu envie d’explorer ce sujet. Ça a donné lieu à la série « Paysages » entamée en 2017 et développée en 2018. Dans Paysage de guerre 1, on observe des corps, des branches, des racines qui viennent se transformer en os. Dans Paysage de guerre 2, j’utilise également du métal qui laisse penser que des bâtiments, ici des bunkers, ont été laissés sur place. »

---

This series uses a new approach to explore the plastic qualities of two of the materials used in the cycle Corps, namely glue and paint. It is formed of two ensembles of works. The first of these consists of several small-scale works made in 2018: Canyon, Paysage de guerre 1, Paysage de guerre 2 (Canyon, War Landscape 1, War Landscape 2). The second is organized around two large pieces: Sans titre (Untitled, 2017) and Marais (Marsh, 2018).

For this project, Héloïse Foraison drew on architecture, a discipline she knows intimately, to develop a conception of the environment and a way of representing a given territory or space: “Students of architecture are taught to depict what is not visible and to show cross-sections of the ground. My desire to explore this further gave rise to the series Paysages, begun in 2017 and expanded in 2018. Paysage de guerre 1 shows bodies, branches, and roots being transformed into bone. In Paysage de guerre 2, I also used elements in metal to give the impression of buildings, in this case bunkers, abandoned in situ.”